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Todesmarsch: les témoignages.

Mardi 10 avril 1945: une journée pas comme les autres.
 
A 2 h de l'après-midi, retour au camp. fouille générale, qu'est-ce qui se passe ? 
Tous les kommandos rentrent. Tout tra­vail est arrêté. 

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Mercredi 11 avril 1945
 
Une journée difficile mais jalonnée d’espoirs et de détresse…

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Jeudi 12 avril 1945
 
François Michaut
“Nous sommes réveillés par le siflet de Jaune d’Oeuf et en 5 mn nous sommes en rang…. Pendant toute cette étape, qui sera elle aussi de trente à quarante kilomètres, nous croiserons des convois automobiles, hippomobiles. Les avions américains à double queue, que nous finirons par reconnaître parfaitement bien, tournent au-dessus de nous et plusieurs fois dans la matinée les SS nous font nous coucher sous les arbres au bord de la route. Ils ont visiblement très peur.”

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Vendredi 13 avril
 
Raymond Levasseur
“Lever petit jour -départ vers 7h - 1 ou 2 patates !! et ¼ de café - On promet 17 km - on va en faire 25

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Lundi 16 avril Durchwehna: Des déportés assassinés parce qu'ils avaient faim. Témoignage de François Michaut.
 
Je vais assister a un drame très court qui me remplira d'horreur et dont ('image me poursuit encore.
Je commençais a somnoler lorsque je fus réveillé par une dispute. Je regarde : un groupe d'une dizaine de Russes et Polonais entourent deux camarades (deux inséparables que j'ai connus au moment où j’étais interprète au kommando Preussag). Unis dans la souffrance, ils le furent dans la mort, c’étaient Caudron et Horlaville, deux jeunes de vingt deux ans, bouchers en Normandie.
La dispute bat son plein,

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Mardi 17 avril Oberaudenhain: De Laguiche tombe.
Les SS, ayant supprimé les chariots de transport des malades, obligèrent ceux-ci à partir  à pied une heure environ après nous.

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Samedi 14 avril 1945
 
François Michaut
“Ce matin on nous prévient, alors que nous sommes rassemblés par cinq: Petite étape, repos demain.
Et, en effet, après une dizaine de kilomètres, une ville où, après l’avoir traversé, nous trouvons dans les dernières maisons une grange abandonnée ainsi que deux étables. Nous sommes répartis dans ces divers endroits et commençons à nous reposer. Le canon nous a suivi toute la matinée, et c’est un grondement continu et très rapproché, des mitraillades éclatent aussi et l’aviation se met de la partie.
La faim me tenaille

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Lundi 7 mai Dittersbach: reprendre la route après une attente de 10 jours. Max Gombert raconte.

Je suis à deux doigts de la mort… seul un miracle peut me sauver… Si nous arrivons demain, je sais que je n’aurai pas la force de repartir. Dans la soirée j’écris avec une mine de crayon à mon épouse et à mes parents sur un bout de papier récupéré. Je confie mes dernières volontés à un ami, Pierre Donan, qui semble en état de poursuivre la route.

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